fausse déclaration résidence principale : risques pour l’assurance habitation

Imaginez : un incendie ravage votre maison, mais votre assurance refuse de vous indemniser, car vous avez commis une fausse déclaration de résidence principale. Une situation cauchemardesque, que l'on peut éviter. La notion de résidence principale est cruciale dans les contrats d'assurance habitation. Une déclaration erronée a un impact direct sur le calcul des primes, les garanties proposées et l'évaluation des risques par l'assureur. Les compagnies d'assurance, comme AXA ou Groupama, se basent sur cette information capitale.

Il est essentiel de comprendre la définition de résidence principale et de la déclarer avec exactitude. Cela permet d'éviter des conséquences juridiques et financières potentiellement désastreuses. Nous explorerons en détail les implications d'une fausse déclaration de résidence principale sur votre assurance habitation et les risques associés.

L'importance cruciale de la résidence principale pour l'assurance habitation

Juridiquement, la résidence principale est le lieu où une personne réside habituellement et effectivement, constituant le centre de ses intérêts familiaux et matériels. Cette définition simple est vitale pour les assureurs, car elle leur permet d'évaluer précisément le risque lié à un bien immobilier. Une résidence principale est occupée la majeure partie de l'année par l'assuré, contrairement à une résidence secondaire ou un bien en location. Cette occupation régulière influence la probabilité de sinistres et par conséquent, le montant de la prime d'assurance habitation.

Plusieurs raisons motivent l'importance de cette information pour les assureurs. La présence continue d'occupants réduit le risque de cambriolage et de vandalisme. Une occupation régulière permet aussi une détection rapide de problèmes comme une fuite d'eau, limitant les dommages. De plus, la résidence principale abrite souvent les biens les plus précieux de l'assuré, nécessitant une couverture adaptée. La bonne foi et la transparence de l'assuré sont fondamentales dans la relation avec l'assureur, garantissant une couverture adéquate et la tranquillité d'esprit en cas de sinistre. En moyenne, une assurance habitation pour une résidence principale coûte entre 200 et 500 euros par an, selon la superficie et les garanties choisies.

Qu'est-ce qu'une fausse déclaration de résidence principale ? identification des situations courantes

Une fausse déclaration de résidence principale ne se limite pas à un mensonge délibéré. Elle inclut les omissions, les erreurs involontaires et le défaut de mise à jour des informations fournies à votre compagnie d'assurance habitation. Il est essentiel d'identifier les situations considérées comme fausses déclarations pour les éviter. L'honnêteté et la précision des informations transmises à votre assureur sont la clé d'une couverture adaptée et d'une relation de confiance durable, concernant votre assurance habitation.

Voici des exemples concrets et détaillés de situations courantes qualifiées de fausse déclaration, avec leurs spécificités et conséquences potentielles. Il est crucial d'analyser votre situation et de respecter les exigences de votre contrat d'assurance habitation. La vigilance et la communication proactive avec votre assureur sont les meilleurs moyens de prévenir des problèmes coûteux. Près de 15% des déclarations d'assurance habitation contiennent des informations inexactes.

Location saisonnière (airbnb, booking, etc.) non déclarée : impact sur votre assurance habitation

L'essor des plateformes de location saisonnière comme Airbnb et Booking a créé des opportunités pour les propriétaires, mais aussi des défis en matière d'assurance habitation. Louer votre résidence principale occasionnellement ou régulièrement sans informer votre assureur est une fausse déclaration. La location de courte durée augmente le risque de sinistres, comme les cambriolages ou les dégradations par les locataires. La présence de locataires inconnus accroît également le risque de responsabilité civile. Une étude récente a montré une augmentation de 20% des sinistres dans les logements loués en courte durée.

L'obligation de signaler la location saisonnière à votre assureur découle du fait que les contrats d'assurance habitation classiques sont conçus pour une occupation personnelle et continue du logement. Ils ne couvrent généralement pas les risques liés à la location de courte durée. Ne pas déclarer cette activité peut entraîner un refus d'indemnisation en cas de sinistre pendant une location. Contactez votre assureur pour une extension de garantie ou un contrat spécifique adapté à la location saisonnière. Le prix d'une assurance spécifique pour location saisonnière peut varier de 50 à 150 euros par an.

  • Hausse du risque de cambriolage en raison de la rotation fréquente des locataires.
  • Risque de dégradations causées par les locataires.
  • Augmentation du risque de responsabilité civile en cas d'accident impliquant un locataire.
  • La non-couverture des dommages causés aux biens des locataires est aussi un risque.

L'utilisation d'une adresse de complaisance et votre assurance habitation

Une adresse de complaisance est une adresse où une personne ne réside pas réellement, mais qu'elle utilise à des fins administratives, fiscales ou d'assurance. Les raisons sont diverses : éviter une taxe d'habitation plus élevée, bénéficier d'avantages sociaux, ou obtenir une assurance habitation à un tarif plus avantageux. L'utilisation d'une adresse de complaisance pour souscrire une assurance habitation est une fausse déclaration, car elle ne reflète pas l'occupation réelle du logement.

L'impact sur la validité du contrat d'assurance habitation est majeur. Si l'assureur découvre que l'adresse déclarée n'est pas la résidence principale de l'assuré, il peut annuler le contrat et refuser d'indemniser les sinistres. Utiliser une adresse de complaisance peut être considéré comme une fraude à l'assurance, entraînant des poursuites judiciaires et des sanctions pénales. Il est déconseillé d'utiliser une adresse de complaisance pour votre assurance habitation, malgré des avantages à court terme.

Déclaration erronée du nombre d'occupants et votre assurance habitation

Le nombre d'occupants d'un logement est un facteur important pour les assureurs dans l'évaluation du risque. Plus le nombre d'occupants est élevé, plus le risque de sinistres comme les dégâts des eaux ou les incendies augmente. De même, le risque de responsabilité civile, en cas d'accident causé par un occupant du logement, est plus élevé. Déclarer le nombre exact de personnes vivant dans le logement, incluant les enfants, les colocataires et les personnes hébergées, est primordial.

Une déclaration erronée du nombre d'occupants peut impacter la couverture de votre assurance habitation. Si l'assureur découvre que le nombre d'occupants réel est supérieur à celui déclaré, il peut refuser d'indemniser les sinistres ou réduire l'indemnisation. Une fausse déclaration intentionnelle peut être considérée comme une fraude, entraînant des poursuites judiciaires. Vérifiez que le nombre d'occupants déclaré à l'assureur est exact et signalez tout changement de situation.

  • Risque accru de dégâts des eaux dû à une utilisation intensive des installations sanitaires.
  • Augmentation du risque d'incendie dû à une utilisation fréquente des appareils de cuisson.
  • Un risque plus élevé de responsabilité civile en cas d'accident est présent.

Oubli de signaler un changement d'usage : votre assurance habitation en danger

Un changement d'usage se produit quand la destination d'un local est modifiée, comme transformer sa résidence principale en local commercial ou professionnel. Ce changement doit être signalé à l'assureur, car il modifie le risque assuré. Un local commercial ou professionnel est exposé à des risques différents d'une habitation, comme les vols de matériel, les dégradations par les clients, ou les accidents du travail. Environ 7% des propriétaires oublient de déclarer ce changement d'usage.

Transformer sa résidence principale en local commercial ou professionnel sans informer l'assureur est une fausse déclaration. L'assureur peut refuser d'indemniser les sinistres survenus dans le local commercial ou professionnel, car ils ne sont pas couverts par le contrat d'assurance habitation. Contactez votre assureur avant de changer l'usage de votre logement afin de souscrire une assurance adaptée à votre nouvelle activité. Les primes d'assurance pour un local commercial sont généralement 2 à 3 fois plus élevées que pour une habitation.

Location à long terme non déclarée : conséquences sur votre assurance habitation

La location à long terme d'un logement, meublé ou non, modifie le risque assuré et doit être signalée à l'assureur. La location meublée inclut la mise à disposition de meubles et d'équipements, tandis que la location non meublée ne comprend que les murs. Cette distinction peut influencer le type d'assurance à souscrire. Ne pas déclarer une location à long terme à son assureur est une fausse déclaration. L'assurance propriétaire non occupant (PNO) est souvent obligatoire et couvre les risques liés à la location, tels que les dommages causés aux tiers ou les défauts d'entretien du logement. L'assurance PNO est complémentaire à l'assurance du locataire et protège le propriétaire en cas de sinistre non couvert par cette dernière.

Le coût de l'assurance PNO varie selon la taille du logement, sa localisation et les garanties. Une assurance PNO pour un appartement de 50m² peut coûter entre 150 et 300 euros par an. Ne pas signaler la mise en location peut rendre caduc votre contrat d'assurance habitation classique. Environ 10% des propriétaires ne souscrivent pas d'assurance PNO lors de la mise en location de leur bien.

  • L'obligation de souscrire une assurance PNO pour protéger le propriétaire est essentielle.
  • Un risque de non-couverture des sinistres causés par le locataire existe.
  • Adapter les garanties à la location (responsabilité civile, dégâts des eaux, etc.) est nécessaire.

Les risques et conséquences juridiques et financières d'une fausse déclaration

Les conséquences d'une fausse déclaration de résidence principale peuvent être lourdes juridiquement et financièrement. Il est crucial de comprendre les risques encourus et d'être transparent avec son assureur. Une simple omission ou une erreur involontaire peut avoir des répercussions importantes en cas de sinistre. Environ 25% des refus d'indemnisation sont liés à une fausse déclaration.

Les sanctions varient en fonction de la gravité de la fausse déclaration et de l'intentionnalité de l'assuré. L'assureur peut majorer la prime d'assurance, annuler le contrat, ou refuser d'indemniser les sinistres. Dans les cas les plus graves, l'assuré peut être poursuivi en justice pour fraude à l'assurance. La complexité des contrats d'assurance rend parfois difficile l'interprétation des clauses, d'où l'intérêt d'être accompagné par un professionnel.

Nullité du contrat d'assurance habitation

L'article L113-8 du Code des Assurances stipule que "le contrat d'assurance est nul en cas de réticence ou de fausse déclaration intentionnelle de la part de l'assuré, si cette réticence ou cette fausse déclaration change la nature du risque ou en diminue l'opinion pour l'assureur, alors même que cette réticence ou cette fausse déclaration n'aurait exercé aucune influence sur le sinistre". Si vous mentez ou omettez des informations importantes lors de la souscription de votre assurance habitation, votre contrat peut être annulé. La nullité du contrat est prononcée dans environ 5% des cas de fausses déclarations.

Les conséquences de la nullité du contrat sont désastreuses. Vous perdez la couverture en cas de sinistre, ce qui signifie que vous devrez assumer vous-même les frais de réparation ou de remplacement des biens endommagés. L'assureur peut refuser de rembourser les primes versées, considérant que le contrat était nul dès le départ. L'assureur peut vous demander de rembourser les indemnités versées avant la découverte de la fausse déclaration. La nullité du contrat peut rendre difficile la souscription d'une nouvelle assurance habitation à l'avenir.

  • Perte de la couverture en cas de sinistre est une conséquence directe.
  • Refus de remboursement des primes versées est à prévoir.
  • Une obligation de rembourser les indemnités perçues peut survenir.
  • Difficulté à souscrire une nouvelle assurance devient fréquente.

Refus d'indemnisation en cas de sinistre : un risque majeur en assurance habitation

Même si le contrat n'est pas annulé, une fausse déclaration de résidence principale peut entraîner un refus d'indemnisation en cas de sinistre. Un dégât des eaux survenu dans un appartement loué sur Airbnb sans que cela n'ait été déclaré à l'assureur en est un exemple. Si l'assureur découvre que le logement était utilisé pour la location saisonnière au moment du sinistre, il peut refuser de prendre en charge les frais de réparation. Environ 12% des demandes d'indemnisation sont rejetées pour cause de fausse déclaration.

La charge de la preuve incombe à l'assureur. Il doit prouver que l'assuré a fait une fausse déclaration et que celle-ci a un lien avec le sinistre. L'assuré doit coopérer avec l'assureur et fournir toutes les informations nécessaires pour l'instruction du dossier. Le refus d'indemnisation peut être contesté devant les tribunaux, mais il est difficile de gagner contre l'assureur si la fausse déclaration est avérée.

Majoration des primes d'assurance : conséquence financière d'une fausse déclaration

En cas de fausse déclaration non intentionnelle, l'assureur peut ne pas annuler le contrat ni refuser l'indemnisation, mais majorer la prime d'assurance. Cette majoration compense le risque supplémentaire que représente la situation réelle par rapport à la situation déclarée initialement. Les modalités de la majoration sont prévues dans les conditions générales du contrat. La majoration peut être appliquée pendant une durée déterminée, ou jusqu'à ce que l'assuré régularise sa situation. La majoration de prime peut atteindre 50% du montant initial.

L'impact sur le budget familial peut être conséquent. Une majoration de 25% sur une prime d'assurance de 300 euros par an représente un coût supplémentaire de 75 euros. Pesez le pour et le contre avant de faire une fausse déclaration. Déclarer la vérité à son assureur et assumer une prime plus élevée est préférable à une majoration importante en cas de découverte de la fausse déclaration.

Poursuites judiciaires pour fraude à l'assurance habitation

La fraude à l'assurance est un délit pénal passible de sanctions sévères. La fraude implique une intentionnalité de la part de l'assuré. L'assuré doit sciemment faire une fausse déclaration dans le but de tromper l'assureur et de percevoir une indemnisation indue. Les sanctions pénales possibles sont des amendes et des peines de prison. Moins de 1% des cas de fausses déclarations donnent lieu à des poursuites judiciaires, mais le risque existe.

En France, l'article 313-1 du Code pénal punit la fraude à l'assurance de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende. Les tribunaux sont de plus en plus sévères envers les fraudeurs à l'assurance, car ce délit a un impact négatif sur l'ensemble des assurés. Les fraudes à l'assurance entraînent une augmentation des primes pour tous les assurés, afin de compenser les pertes subies par les assureurs.

Inscription au fichier des assurés résiliés (AGIRA/CTIP) : impact sur vos futures assurances habitation

L'inscription au fichier des assurés résiliés (AGIRA/CTIP) est une conséquence redoutée pour les assurés ayant fait une fausse déclaration ou ayant été impliqués dans des sinistres importants. Ce fichier recense les assurés résiliés pour sinistralité excessive, fausse déclaration ou fraude à l'assurance. L'inscription à ce fichier rend difficile la souscription d'une nouvelle assurance à l'avenir. Rester inscrit dans ce fichier peut durer jusqu'à 5 ans.

Les assureurs consultent systématiquement ce fichier avant de couvrir un nouvel assuré. Si votre nom y figure, vous risquez de vous voir refuser par la plupart des assureurs, ou de devoir payer des primes très élevées. Il est essentiel d'éviter l'inscription en étant transparent avec son assureur et en respectant les conditions de son contrat.

  • Difficulté à trouver une nouvelle assurance habitation
  • Prime d'assurance plus élevée que la moyenne
  • Surveillance accrue de vos futures déclarations de sinistres

Comment éviter les problèmes : la transparence et la communication avec votre assureur

La meilleure façon d'éviter les problèmes liés à une fausse déclaration de résidence principale est d'être transparent et de communiquer ouvertement avec votre assureur. Il est essentiel de bien comprendre les termes de votre contrat, de déclarer tout changement de situation et de souscrire les assurances adéquates. En cas de doute, n'hésitez pas à demander conseil à un courtier en assurances. Plus de 60% des litiges en assurance habitation pourraient être évités avec une meilleure communication.

La confiance est la base d'une relation saine et durable avec votre assureur. Plus vous serez transparent et honnête, plus il sera en mesure de vous proposer une couverture adaptée à vos besoins et à votre situation. La transparence et la communication sont les clés d'une assurance habitation sereine et efficace.

Bien comprendre les termes de son contrat d'assurance habitation

Il est crucial de lire attentivement les conditions générales et particulières de votre contrat d'assurance habitation. Ces documents contiennent toutes les informations relatives à la couverture, aux exclusions de garantie et aux obligations de l'assuré. Prenez le temps de bien comprendre les définitions des termes techniques, tels que "résidence principale", "catastrophe naturelle" ou "responsabilité civile". Identifiez les exclusions de garantie liées à la résidence principale, par exemple, les sinistres survenus pendant une location saisonnière non déclarée.

Si vous avez des questions ou des doutes, n'hésitez pas à contacter votre assureur ou un courtier en assurances. Ils sont là pour vous aider à comprendre votre contrat et à vous conseiller sur les garanties les plus adaptées à votre situation. Une bonne compréhension de votre contrat est la première étape pour éviter les problèmes en cas de sinistre. Environ 40% des assurés ne lisent pas les conditions générales de leur contrat.

Déclarer tout changement de situation à son assureur habitation

Il est impératif de déclarer tout changement de situation à votre assureur, car cela peut avoir un impact sur votre couverture. Le délai de déclaration est généralement de 15 jours à compter de la date du changement, mais il est préférable de le faire le plus rapidement possible. Conservez une trace écrite de vos communications avec l'assureur, par exemple, en envoyant un courrier recommandé avec accusé de réception ou en conservant les emails. Conservez les numéros de dossiers et les identifiants de vos contrats.

Voici quelques exemples de changements à déclarer : location saisonnière, travaux importants (rénovation, extension), changement du nombre d'occupants, acquisition d'un animal dangereux (chien de catégorie 1 ou 2), installation d'une piscine, etc. En déclarant ces changements, vous permettez à votre assureur d'adapter votre contrat et de vous proposer une couverture adéquate. N'oubliez pas que l'omission de déclaration peut entraîner un refus d'indemnisation en cas de sinistre.

Souscrire les assurances adéquates pour votre habitation

En fonction de votre situation, vous devrez peut-être souscrire des assurances complémentaires à votre assurance habitation classique. Si vous louez votre logement, vous devez souscrire une assurance propriétaire non occupant (PNO) qui couvre les risques liés à la location. Si vous louez votre logement en location saisonnière, vous devez souscrire une assurance spécifique pour la location saisonnière, qui prend en compte les risques liés à la présence de locataires temporaires. Il est recommandé de comparer les offres d'au moins 3 assureurs différents avant de souscrire une assurance. Une comparaison de devis peut vous faire économiser jusqu'à 20% sur votre prime annuelle.

Si vous possédez des biens de valeur (bijoux, objets d'art, collections), vous pouvez souscrire des options pour couvrir ces biens spécifiquement. Certaines assurances proposent des garanties "tous risques" qui couvrent les dommages causés à vos biens, même en l'absence de faute de votre part. Il est important de bien analyser vos besoins et de choisir les assurances les plus adaptées à votre situation.

  • Assurance PNO pour les propriétaires louant leur logement est primordiale.
  • Assurance spécifique pour la location saisonnière est à envisager.
  • Des options pour couvrir les biens de valeur sont souvent proposées.

Demander conseil à un courtier en assurances habitation

Un courtier en assurances est un professionnel indépendant qui vous aide à trouver le contrat d'assurance le plus adapté à vos besoins et à votre budget. Il compare les offres de différentes compagnies d'assurances et vous conseille sur les garanties les plus pertinentes. L'expertise du courtier vous permet d'identifier les risques spécifiques liés à votre situation et de choisir les assurances qui vous protègent le mieux. Faire appel à un courtier peut vous faire économiser en moyenne 15% sur votre assurance habitation.

Le courtier peut également vous aider à comprendre les termes de votre contrat et à faire valoir vos droits en cas de sinistre. Faire appel à un courtier est un investissement rentable, car il vous permet d'économiser du temps et de l'argent, tout en vous assurant d'être correctement couvert. De nombreuses personnes trouvent que le prix moyen d'un courtier, environ 300 euros par an, est une somme dérisoire comparé aux risques encourus. Plus de 30% des assurés font appel à un courtier pour choisir leur assurance habitation.

Il est important de vérifier que le courtier est bien inscrit à l'ORIAS (Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance). L'inscription à l'ORIAS est une garantie de professionnalisme et de compétence.

Focus sur la location saisonnière et l'assurance : un cas particulier à risque

La location saisonnière est un cas particulier qui nécessite une attention particulière en matière d'assurance. La location de courte durée expose le logement à des risques spécifiques, tels que les cambriolages, les dégradations par les locataires, ou les accidents impliquant les locataires. Il est donc essentiel de souscrire les assurances adéquates pour se protéger contre ces risques. Seulement 20% des propriétaires qui louent en saisonnier ont une assurance adaptée.

De nombreuses plateformes de location proposent des garanties pour protéger les propriétaires, mais ces garanties sont souvent limitées et ne couvrent pas tous les risques. Il est donc important de vérifier attentivement les conditions générales des plateformes et de souscrire une assurance complémentaire si nécessaire. Une bonne assurance est la clé d'une location saisonnière sereine et rentable. Les garanties proposées par les plateformes comme Airbnb et Booking sont souvent plafonnées à 800 000 euros, ce qui peut être insuffisant en cas de sinistre important.

Les assurances obligatoires et les assurances complémentaires pour la location saisonnière

L'assurance responsabilité civile est obligatoire pour tous les propriétaires, qu'ils louent leur logement ou non. Elle couvre les dommages que vous pourriez causer à des tiers, si un de vos locataires se blesse dans votre logement. L'assurance pour les dommages aux biens du locataire est importante, car elle couvre les dommages causés aux biens personnels du locataire en cas de sinistre. Une assurance responsabilité civile coûte entre 100 et 200 euros par an.

L'assurance annulation pour le locataire est une assurance complémentaire qui permet au locataire de se faire rembourser les frais d'annulation de sa réservation en cas d'empêchement (maladie, accident, décès). Cette assurance est un avantage pour le locataire et peut vous aider à attirer plus de réservations. Les prix de ces assurances varient en fonction de la taille du logement et des garanties offertes. Une assurance annulation pour une location de 1000 euros coûte en général 50 euros.

  • Assurance Responsabilité Civile : Protège contre les dommages causés aux tiers.
  • Assurance Dommages aux Biens du Locataire : Couvre les biens personnels du locataire en cas de sinistre.
  • Assurance Annulation : Permet au locataire d'être remboursé en cas d'annulation imprévue.

Les plateformes de location (airbnb, booking, etc.) et l'assurance

Les plateformes de location comme Airbnb et Booking proposent des garanties pour protéger les propriétaires, mais ces garanties sont limitées et ne couvrent pas tous les risques. Il est important de vérifier les conditions générales des plateformes et de comprendre ce qui est couvert et ce qui ne l'est pas. Les garanties proposées couvrent généralement les dommages causés aux biens immobiliers et mobiliers, mais elles ne couvrent pas les pertes de revenus ou les frais de relogement des locataires. Les garanties Airbnb Host AirCover protègent jusqu’à 1 million de dollars.

Les limites de ces garanties résident dans le montant de l'indemnisation, qui peut être insuffisant pour couvrir tous les frais de réparation. Les garanties ne couvrent pas les dommages causés par les locataires en dehors du logement, par exemple, les dommages causés aux voisins. Il est donc important de souscrire une assurance complémentaire pour se protéger contre tous les risques. Environ 70% des propriétaires utilisant ces plateformes souscrivent une assurance habitation complémentaire.

Cas pratique : scénario d'un sinistre pendant une location saisonnière (dégât des eaux, vol) et les différentes issues possibles selon l'assurance souscrite.

Prenons l'exemple d'un dégât des eaux survenu dans un appartement loué sur Airbnb. Si le propriétaire a souscrit une assurance spécifique pour la location saisonnière, il sera indemnisé pour les frais de réparation des dommages causés au logement et aux biens du locataire. Si le propriétaire n'a pas souscrit d'assurance spécifique, il risque de ne pas être indemnisé du tout, ou de ne recevoir qu'une indemnisation partielle. Le coût moyen d'un dégât des eaux est d'environ 1500 euros.

Prenons l'exemple d'un vol survenu dans un appartement loué sur Airbnb. Si le propriétaire a souscrit une assurance spécifique pour la location saisonnière, il sera indemnisé pour la valeur des biens volés. Si le propriétaire n'a pas souscrit d'assurance spécifique, il risque de ne pas être indemnisé du tout, ou de ne recevoir qu'une indemnisation partielle. Dans tous les cas, il est important de déclarer le sinistre à l'assureur rapidement et de lui fournir toutes les informations nécessaires pour l'instruction du dossier.

Témoignages et exemples concrets (anonymisés)

De nombreuses personnes ont vécu des problèmes suite à une fausse déclaration de résidence principale. Leurs témoignages peuvent vous aider à comprendre les risques et à éviter les mêmes erreurs. Voici quelques exemples concrets de situations courantes et les solutions à adopter.

Les exemples ci-dessous mettent en lumière l'importance de la transparence et de la communication avec votre assureur. N'oubliez pas que la meilleure façon d'éviter les problèmes est d'être honnête et de déclarer tout changement de situation. Près de 90% des litiges en assurance habitation sont liés à un manque de communication entre l'assuré et l'assureur.